La peur de la castration chez l’homme

Sujet rarement abordé, si ce n’est en psychanalyse, et rarement diffusé par la presse ou l’école. Et pourtant, ô combien important, Le mythe de Samson et Dalila Dalila coupe les cheveux de Samson, qui perd sa force légendaire mais gagne en intelligence, Lorsqu’il sera prisonnier, enchaîné aux piliers d’un temple, c’est sa clairvoyance qui lui permettra de s’échapper. Dans ce mythe, couper les cheveux apparaît clairement comme une castration symbolique. La peur de l’adénomectomie Chez l’homme, l’opération de la prostate, clairement une castration physique partielle, génère une peur (ou à tout le moins une hésitation) supplémentaire par rapport aux autres opérations (peur de la mort et peur de l’inconnu). Ce qui explique la prolifération de médecines douces, totalement inefficaces dans les cas graves. Les effets de la castration chez l’homme La castration (physique, chimique ou symbolique) transforme le guerrier valeureux en savant brillant ou en artiste éblouissant. L’intelligence mise en avant remplace la force physique, La castration a été longuement étudiée par les psychanalystes qui y recherchent l’élément moteur du développement de la civilisation. Les effets de la castration chez la femme La pilule castratrice (appelée aussi pilule contraceptive) transforme la femme en « femme papou ménopausée ». Lorsque la femme papou arrive à la ménopause, elle prend des amants, se libère de ses contraintes et pour utiliser un néologisme « s’éclate ». La castration chimique entraîne aussi un abandon du sentiment maternel au profit d’une intelligence plus rationnelle. On peut expliquer ainsi que certaines femmes n'aient éprouvé aucun remord lorsque l'avorteur-médecin ait laissé mourir, faute de soins appropriés (utérus artificiel ou couveuse), l'nefant qui venait de naître par coupure du cordon ombilical. La femme castratrice La femme est naturellement castratrice, et c’est pour le bien de l’homme qu’elle transforme et amène à un échelon supérieur. Mais cette castration, toute symbolique bien sûr, génère chez certains hommes de la peur. Ce n’est pas une peur des femmes mais une peur du vivre-ensemble. C’est cela, et non l’abandon de culture ou de religion, qui explique pourquoi il y a tant de couples qui se séparent. La violence physique à l’encontre des femmes trouve aussi son origine dans la peur de la castration chez l’homme. Et cela alors que la castration symbolique est tout à fait profitable à l’homme. Paradoxe.