Avortement : Droit de la femme et Devoir du médecin
Ne parler que des droits de la femme et omettre le devoir du médecin consiste à introduire un
biais dans la discussion, en se focalisant sur une donnée du problème sans aborder les autres
facettes. Quand aux media traditionnels qui se taguent d’inviter moult spécialistes et experts
choisis par eux-mêmes, ils omettent constamment de nous informer d’une découverte
fondamentale à savoir l’utérus artificiel.
Droits de la femme
Une femme a le droit de décider seule d’avoir une progéniture et même d’abandonner son
enfant (accouchement sous X) sans que ni son mari (ou conjoint) ni un état ne puisse décider
à sa place. Un état qui interdit l’avortement ne peut donc pas interdire à une femme de partir
à l’étranger pour réaliser une opération chirurgicale, quelle qu’elle soit. Une femme peut
toujours changer d’avis. Par contre un état interdisant l’avortement a le droit d’interdire à une
femme ayant pratiqué l’avortement à l’étranger de revenir sur son territoire sous peine de
poursuites judiciaires. Cette situation est analogue au départ à l’étranger de djihadistes ou de
mercenaires à l’étranger : un état ne peut pas interdire le départ à l’étranger mais il peut
interdire le retour sous peine de poursuites pénales si des crimes de guerre ont été commis.
Devoir du médecin
Un médecin digne de ce nom a signé le serment d’Hippocrate. Son devoir est de guérir son
patient, pas de le tuer ou de mettre sa vie en danger.
Dès l’instant où le cordon ombilical est coupé (l’avortement consiste à couper ce cordon),
l’enfant à naître devient un enfant né (prématurément dans le cas d’un avortement). Le
médecin-avorteur se doit alors de tout mettre en œuvre pour assurer la survie de son nouveau
patient. La mise sous couveuse (ou demain la mise sous utérus artificiel) est alors
indispensable pour assurer la survie de ce nouveau petit être.
Malheureusement certains avorteurs-médecins laissent le nouveau-né sans le moindre soin ou
pire encore lui donnent le coup de grâce. Ce fut le cas aux Etats-Unis où l’avorteur-médecin
Gosnel qui fut condamné à la prison pour infanticide pour avoir pratiqué des avortements
après la limite légale et après avoir cassé la colonne cervicale du bébé nouveau-né. L’enfant
à naître, devenant après avortement un nouveau-né prématuré, n’est ni un déchet ni un tissu
malade.
D’un point de vue de droit, il y a mise en danger d’autrui si le médecin n’a prévu aucune
disposition (couveuse ou utérus artificiel) permettant au nouveau-né de survivre. Il y a nonassistance à personne en danger et homicide involontaire si le médecin laisse son nouveau
patient sans soins et le laisse mourir.
Des avorteurs-médecins laissent mourir leur nouveau patient en se basant sur les chances de
survie (elles-mêmes basées sur des statistiques faites en absence de soins appropriés). Ces
gens sont des criminels et doivent être rayés de l’Ordre des médecins pour avoir manqué à
leur serment d’Hippocrate.
L’utérus artificiel
Demain l’utérus artificiel permettra de sauver des vies humaines en apportant au nouveau-né
résultant d’avortement les soins appropriés à sa survie.
L’avortement thérapeutique
C’est le seul cas où le médecin-avorteur peut pratiquer l’avortement sans renier son serment
d’Hippocrate et sans mettre sa conscience et sa morale au placard. Le cas d’une femme
enceinte ayant perdu prématurément les eaux nécessite des soins appropriés et cela afin
d’éviter la perte de deux vies humaines. La mise sous antibiotiques est une possibilité.
Provoquer la naissance ou avortement thérapeutique en est une autre. C’est au médecin à
choisir le traitement le plus approprié, en âme et conscience.
Droits de l’enfant à naître
La bonne question est : à qui appartient le cordon ombilical? Une fois que le cordon est
coupé et que l’enfant est né, la réponse est simple : une moitié pour la mère et une moitié
pour le nouveau-né. Mais avant la naissance, provoquée ou non? La mère a-t-elle le droit de
s’approprier l’entièreté du cordon et son devenir sans demander l’avis de son enfant, qui lui
ne demande qu’à vivre? Il y a un flou juridique au sujet du statut de l’enfant à naître, et il
serait temps de reconnaître ses droits. Par exemple lorsqu’un déséquilibré, djihadiste ou non,
assène un coup de couteau dans le ventre d’une femme enceinte, il doit pouvoir être poursuivi
pour le meurtre de l’enfant à naître
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